Les larmes de l'assassin
Comment survivre à la mort de ses parents, et auprès de l’assassin de
ceux-ci ? Peut-on s’attacher à un enfant alors qu’on est capable de tuer
des humains de sang froid ?
Peut-il y avoir un rapport filial entre deux êtres que la mort a mis face à face ?
C’est une terre malmenée par le vent, en bordure du Pacifique qui charrie des blocs d’iceberg, c’est au sud extrême du Chili. C’est là que vit Paolo, dans une ferme misérable et isolée, livré à lui-même, plus ou moins abandonné par des parents qui ne s’occupent pas de lui. Si petit, si naïf, quel âge a-t-il ? Il ne le sait.
Un jour, un homme arrive jusqu’à la ferme. C’est Angel Allegria, un truand, un escroc, un assassin. Pour lui, le crime est monnaie courante pour régler tout type de conflit : dettes d’argent, bagarres d’ivrognes… Il tue les parents de Paolo pour mettre fin à deux semaines d’errance et s’approprier leur petite bicoque, refuge idéal pour un homme traqué par la police. Dans un sursaut — de bonne conscience ? —, il épargne Paolo ; il n’a jamais tué d’enfant.
Paradoxalement, une relation d’affection naît entre lui et l’enfant. Ils s’apprivoisent.
Un an plus tard, un autre voyageur arrive. Luis Secunda, 30 ans, fuyant Valparaiso et sa riche famille, s’installe d’abord à côté dans une cahute qu’il construit, puis l’hiver venu, emménage avec eux dans la ferme. Il apprend à Paolo à lire. Angel n’aime pas cela du tout. Le fragile équilibre affectif entre lui et Paolo est en péril…
Peut-il y avoir un rapport filial entre deux êtres que la mort a mis face à face ?
C’est une terre malmenée par le vent, en bordure du Pacifique qui charrie des blocs d’iceberg, c’est au sud extrême du Chili. C’est là que vit Paolo, dans une ferme misérable et isolée, livré à lui-même, plus ou moins abandonné par des parents qui ne s’occupent pas de lui. Si petit, si naïf, quel âge a-t-il ? Il ne le sait.
Un jour, un homme arrive jusqu’à la ferme. C’est Angel Allegria, un truand, un escroc, un assassin. Pour lui, le crime est monnaie courante pour régler tout type de conflit : dettes d’argent, bagarres d’ivrognes… Il tue les parents de Paolo pour mettre fin à deux semaines d’errance et s’approprier leur petite bicoque, refuge idéal pour un homme traqué par la police. Dans un sursaut — de bonne conscience ? —, il épargne Paolo ; il n’a jamais tué d’enfant.
Paradoxalement, une relation d’affection naît entre lui et l’enfant. Ils s’apprivoisent.
Un an plus tard, un autre voyageur arrive. Luis Secunda, 30 ans, fuyant Valparaiso et sa riche famille, s’installe d’abord à côté dans une cahute qu’il construit, puis l’hiver venu, emménage avec eux dans la ferme. Il apprend à Paolo à lire. Angel n’aime pas cela du tout. Le fragile équilibre affectif entre lui et Paolo est en péril…
Dessin et scénario : Thierry Murat
Thierry Murat a 45 ans. Il vit dans les Landes.
Après des études d’arts appliqués à Poitiers, il devient graphiste et se passionne pour l’illustration.
Après des études d’arts appliqués à Poitiers, il devient graphiste et se passionne pour l’illustration.
2002 :
parution de son premier livre jeunesse, Kontrol 42 (Éditions du
Rouergue). Cinq autres titres suivront dont Dieux, Pensées en suspension
et autres points (Éditions l’Édune).
Parallèlement, il se lance dans la bande dessinée.
2004 : Elle ne pleure pas elle chante, avec Amélie Sarn et Corbeyran (Delcourt).
2006 : Ysoline, sur un scénario de Rascal (Delcourt).
2008 : Le Poisson-chat avec Arnaud Floc’h (Delcourt).
En savoir plus :
[BD Gest']
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire